Some Burgundy Tasting Notes from 1995
/As I am researching my new book on Climate Change and Wine, I find myself drawn to my old tasting notes from when I fell under the spell of the voluptuous seductiveness, the savoury textures and the animal perfumes of the Burgundies of the ’80 and ‘90s. I cannot help but compare the alcohol levels and trace my notes throughout the decades.
Tasted in my office of Vintage Magazine, Paris
1993 Mercurey 1er cru “Clos l’Eveque”, Domaine Protheau
Un vin qui trouve ses valeurs dans sa simplicité et son équilibre. Son style droit et modeste le rendre très facile à boire. Avec une attaque fruité (cerises confits), une bouche fraîche (pommes) et une finale subtile, ce vin est assez évolué pour son âge et sans le goût “cuivré” parfois associés aux jeunes vins de cette appellation. Très agréable.
1991 Echezeaux Grand Cru, Mongeart-Mugneret
Un premier nez d’animal qui se transforme en bouquet des violets et de la lavande – très raffiné. Une bouche ferme et épicé, de la muscade et du poivre. Ce vin a réussi de s’exprimer d’une belle manière dans un millésime qui n’a pas une grande réputation. En fait, c’est vrai que la finale est légèrement faible, mais c’est comme même un grand vin avec un grand avenir.
1988 Château de Pommard, Monopole La Planche
Une grande année et un grand vin. Un nez des épices, des fleurs, du pain grillé – une bouche veloutée de chocolat, caramel et des groseilles : c’est un repas, une énorme petit-déjeuner … en lui-même. La finale est en proportion au reste et ne décevoir pas. Il exige et mérite une longue aération car chaque minute qui passe dévoile encore une autre dimension a ce vin complexe et sophistiqué.